lundi 18 janvier 2010

Texte de français (Bye maman)



Voilà déja trois semaines que ma mère est morte et je n'arrive toujours pas à y croire. Comment cela a-t-il pû se produire? Je n'ai même pas eu le temps de lui dire au revoir! Comme je suis triste!

*3 semaines plus tôt...*

«Comme je suis heureux!

-Que se passe-t-il Gabriel?

-Ma mère a laissé une note sur la table ce matin avec le numéro de la pizzeria, ce qui signifie qu'elle ne sera pas là ce soir.

-Et alors?

-Une maison sans adultes un vendredi soir, tu sais ce que ça veut dire?

-Oh! Oui! Party!

-À qui le dis-tu!

Cet après-midi là, je me suis donc occupé de faire les invitations. J'ai aussi nettoyé la maison, même si je sais qu'elle ne sera pas propre longtemps.

-Salut Gab! Je suis la première arrivée?

-Salu Angelika! Oui, tu peux entrer.

*Un peu plus tard...*

Je ne sais plus où donner de la tête; il y a du monde absolument partout! Mon salon est devenu une piste de danse, ma cuisine un laboratoire d'expériences culinaires et ma chambre... J'aime mieux ne pas en parler. Il y a des verres et des bouteilles dans tous les coins.

-Hey! Ton party est génial!

-Merci! Est-ce qu'on se connait?

-Je suis la sœur de l'amie de ta cousine Marie-Ève. Tu ne me reconnais pas?

-Non, désolé.

-Ne touche pas à ça!

-Pourquoi?

-C'est un souvenir que ma mère m'a rapportédu Maroc.

-Ah ok. Qu'est-ce qu'elle fait dans la vie?

-Elle est agente de voyage.

*De retour au présent...*

-Bonjour monsieur l'agent. Tout va bien?

-pour moi oui, mais pour toi moins. J'ai une mauvaise nouvelle à t'annoncer. Cela fait bien trois semaines que ta mère est disparue?

-En effet, mais...

-On a retrouvé sa carte d'affaires dans un sac en plastique accompagnée de restes humains. Je suis désolé.

Quand j'ai raconté à ma meilleur amie que la police était venue chez moi, elle a paniqué.

-Non, non, ce n'est pas à cause de la soirée. En fait, ils sont venus m'annoncer que ma mère est morte.

-Quoi? »

Les heures, les minutes et les secondes s'écoulent sans un mot. Les gens essaient de m'aider, mais je ne veux pas. Ils ne peuvent pas me comprendre. Pour m'occuper, je trie les lettres. C'est alors que je suis tombé sur la note que ma mère m'avait laissée en partant. Je l'ai retournée et j'ai lue: « je pars en Jamaïque pour un mois. J'espère que tout va bien se passer. Je t'aime. »

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